Message de Sébastien Destremeau (Merci) reçu dans la nuit du 3 au 4 décembre qui monte une troisième fois au mât pour régler un problème d’anémomètre.

“Après une longue conversation avec mes frères hier soir, nous avons trouvé que la plaisanterie avait assez duré et nous nous sommes dit qu’on n’allait pas tourner autour du pot. Au fond, nous avons conclu que le mieux serait de mentir au bateau couché sur le côté pour faciliter la montée. Autrement dit, poser les voiles contre la mer et laisser pendre la quille le plus possible. Ce matin il y avait 25/30 noeuds, donc ce n’était pas possible, mais par le le soir, le vent est tombé en dessous de 20.

La mer était encore agitée et ça allait être agité là-haut mais l’idée était de remonter par la grand-voile et non par le mât qui est extrêmement dangereux de se faire renverser.

Du coup, avec le bateau couché, c’était un peu comme marcher sur la grand-voile qui était au-dessus de l’eau. C’était assez impressionnant, mais cela a très bien fonctionné.

J’ai pu atteindre le sommet sans trop me blesser et j’ai découvert que l’anémomètre n’était pas cassé mais juste débranché. Alors, je l’ai renforcé et je suis descendu presque comme si je glissais sur la grand-voile. Je suis tellement heureux que ce travail ait été accompli et pour célébrer, j’ai eu un bon repas de bœuf et de carottes.”

Sébastien Destremau / merci

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