Après 30 jours de course, une conférence de presse s’est tenue cet après-midi au village du Vendée Globe, en présence d’Yves Auvinet, Président du Vendée Globe et du Département de la Vendée, de Lionel Pariset, délégué élu du Vendée Globe pour la ville de Les Sables d’Olonne et Jacques Caraës, Directeur de Course.

« Pour la première fois de son histoire, l’organisation du Vendée Globe a dû faire face au défi d’une crise sanitaire mondiale. Ce contexte inédit a obligé tous les acteurs de l’épreuve – organisateurs, marins, équipes, public – à s’adapter pour que le départ soit donné aux 33 concurrents prêts à affronter le tour du monde en solitaire, sans escale, sans assistance. course. Malgré ces difficultés, le défi a été relevé. Après un mois de course le bilan est vraiment excellent » a déclaré Yves Auvinet.

Aujourd’hui, près d’un Français sur deux (49%) compte suivre la course selon le dernier Baromètre ODOXA – RTL – WINAMAX : c’est mieux que le Tour de France cycliste ou Roland Garros !

Jour de départ, dimanche 8ème Novembre
L’émission Start Live a été diffusée sur 41 chaînes de télévision (contre 33 en 2016) et diffusée en direct dans 190 pays (contre 177 en 2016).

En France, le direct a été diffusé par 13 diffuseurs (contre 10 en 2016) avec plus de 4,1 millions de téléspectateurs au total qui ont suivi le départ (23% de part d’audience cumulée), notamment sur L’Equipe TV, France 3, BFM et LCI. .

A l’international, la course a réalisé une grande percée avec 28 diffuseurs (contre 21 en 2016), notamment en Grande-Bretagne, en Suisse, en Espagne, en Allemagne et au Japon.

La médiatisation s’est fortement développée : Avec 192 millions de contacts générés, la médiatisation du départ du Vendée Globe équivaut à un achat d’espace représentant 13,9 millions d’euros avec 16 239 articles publiés.

Les médias numériques ont également été largement utilisés au début avec 1,39 million de sessions et 5,48 millions de pages vues sur le site Internet. Ce qui est encore plus frappant, c’est qu’après 1 mois de course, les chiffres ne baissent pas.

Après 1 mois de course : L’intérêt pour le Vendée Globe ne cesse de croître.

Le site internet, l’app (application), les réseaux sociaux et les plateformes numériques génèrent un trafic bien plus important qu’en 2016.

Trafic du site Web :
31,2 millions de séances pour 1 mois (vs 27,8 millions pour le 1er mois en 2016)
170 millions de pages vues sur le mois écoulé (vs 122 millions en 2016 sur le 1er mois)

Applications:
250K utilisateurs actifs au départ et 445K après un mois de course (vs 441k utilisateurs au total dans l’édition 2016)

Plateformes numériques :

Sur le mois, 46,5 millions de vues cumulées sur Dailymotion, YouTube, Facebook.
Après 1 mois, l’édition 2020 compte déjà plus de 400 000 fans de plus que l’édition 2016 !

• Facebook : 379 426 abonnés (vs 264 000 en 2016) : + 44%

• Twitter : 90 500 abonnés (vs 54 000 en 2016) : + 68%

• Twitter en anglais : 10 400 abonnés (créé avant le démarrage 2020)

• LinkedIn : 9 520 abonnés (créé en 2020)

• Instagram : 168 000 abonnés (vs 23 800 en 2016) : + 606%

• YouTube : 94 100 abonnés (vs 12 000 en 2016) : + 684%

L’émission Vendée Live diffusée sur Infosport+ connaît un franc succès sur les supports digitaux (Facebook, Dailymotion et YouTube) avec en moyenne trois fois plus de téléspectateurs qu’en 2016 (45 000 en moyenne en 2016 / 130 000 en moyenne en 2020).

Newsletter : 200 000 abonnés, soit trois fois plus qu’en 2016 (66 000 en 2016).

Le grand public présent malgré les règles de confinement et la crise sanitaire

Le système de billetterie électronique gratuite a permis au Vendée Globe de concilier les règles sanitaires et de sécurité avec l’enthousiasme des visiteurs. Entre le 17 et le 29 octobre, dans les limites fixées par les autorités sanitaires, le village a accueilli 15 000 visiteurs par jour, sachant que seules 5 000 personnes étaient autorisées à la fois dans le Village. Au total, 200 000 personnes ont visité le Village.

Quant à l’origine des visiteurs, ils sont aux 2/3 originaires de la Région Pays de la Loire, dont un peu plus de 40 % de Vendée, pour 1/3 du reste de la France et 1 % de l’étranger.

Régate Virtuelle, un énorme succès

Le succès de la course virtuelle confirme la pénétration du Vendée Globe dans les foyers en France et à l’étranger. 975 000 joueurs inscrits, soit deux fois plus qu’il y a quatre ans (456 712 joueurs en 2016).

La course virtuelle attire des personnes étrangères à la France avec près de 20 % d’étrangers représentant 150 nationalités différentes, avec notamment des personnes venant des États-Unis, de Suisse, du Royaume-Uni et d’Espagne.

Enfin, c’est un succès sans précédent auprès des scolaires : 4354 classes participent au classement de la Virtual Regatta Academy, soit près de trois fois plus qu’en 2016 (1600 classes en 2016).

Le Vendée Globe, une véritable méthode pédagogique pour les enfants et les adolescents
Développé par le Département de la Vendée, le Vendée Globe Junior, proposant de nouveaux outils ludiques et pédagogiques, connaît un franc succès. 6 000 kits pédagogiques ont été distribués avec un site Internet actualisé avec de nouvelles fonctionnalités et celui-ci connaît également une popularité croissante : 2,8 millions de pages vues, soit une augmentation de 373 % par rapport à 2016 ; 220 000 visiteurs, soit en moyenne 6000 visiteurs par jour.

La course en elle-même : Jacques Caraës, Directeur de Course, réalise un bilan complet

La composition de la flotte
Par rapport aux éditions précédentes, et notamment à 2016, les coureurs, malgré les restrictions liées au COVID, ont navigué davantage, et certainement plus qu’il y a quatre ans. Le processus de sélection mis en place (nombre de courses et nombre de milles à parcourir pour se qualifier) ​​imposait aux concurrents de participer à des courses : Les Monaco Globe Series, la Route du Rhum, la Bermudes 1000 Race, la Rolex Fastnet, la Transat Jacques Vabre et Vendée Arctique les Sables d’Olonne. Les bateaux ont été bien préparés, même dans les plus petites équipes. Il y a eu un niveau de préparation plus élevé. Il existe également des bateaux très innovants, qui n’ont pas été testés dans toutes les conditions, comme par exemple dans une mer formée au portant. Cela nous permettra de procéder à un bilan approfondi à la fin de la course. Pour les nouveaux foilers, le Vendée Globe et les océans du Sud ont été un terrain d’essai. Dans le gros temps et dans les mers croisées, les bateaux traditionnels, bien préparés, ont réussi à tenir un rythme proche des foilers, car ils ne peuvent pas utiliser leurs foils à tout moment.

Au Sud, la trajectoire choisie est également très importante. Les marins les plus expérimentés, même sur des bateaux plus anciens, ont réussi à tenir le rythme dans le groupe des 5 à 10 en tête de la course. Au final, il apparaît que la capacité des bateaux semble plus rapprochée que prévu.

La météo
Jusqu’à présent, la météo n’a pas été de tout repos. Dans l’océan Austral, il existe des systèmes très actifs. Les dépressions ont tendance à se creuser et à évoluer très rapidement. Cela a généré une mer très désordonnée avec d’énormes vagues. Ce fut un Vendée Globe particulièrement difficile. Dans l’hémisphère Nord, ils n’ont pas trouvé la navigation rapide qu’ils attendaient dans les alizés. Seul le passage du Pot au Noir a été plus rapide que d’habitude.

Retraites
Sur les 33 au départ, cinq bateaux ont été contraints à l’abandon avec avaries. C’est une proportion qui n’est malheureusement pas si surprenante. Rappelons que la proportion moyenne d’abandons du Vendée Globe est d’environ 50 %. Pour l’instant, cela concerne surtout les bateaux les plus récents.

Les écarts et temps de course
Les écarts seront peut-être plus larges que dans les éditions précédentes. Les leaders ne sont qu’au milieu de l’océan Indien. Lorsqu’ils entreront dans le Pacifique, les écarts se creuseront, ce qui n’est guère surprenant. Si l’on compare les bateaux les plus anciens avec ceux de dernière génération, les différences de vitesse sont énormes, certains atteignant presque le double de la vitesse des autres.

Horaires des courses
Il est toujours délicat de parler de record sur le Vendée Globe, car sur une course comme celle-ci, on ne choisit pas son opportunité météo et cela signifie que les conditions ont une influence majeure sur la performance. Les bateaux peuvent clairement faire mieux, mais ils ne pourront peut-être pas améliorer le temps de référence de 74 jours (établi par Armel Le Cléac’h, vainqueur de la dernière édition). Il est encore trop tôt pour faire des prévisions.

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